80 %. C’est le pourcentage alarmant de jeunes qui déclarent ne pas être à leur place dans leur formation ou leur orientation actuelle, selon une étude menée par Studyrama. Derrière ce chiffre brut se cache une réalité bien plus complexe et inquiétante : une crise de confiance généralisée envers les parcours éducatifs, et une profonde dissonance entre les aspirations individuelles et les structures censées les révéler.

Une génération désorientée

Jamais une génération n’a eu autant de possibilités. Jamais, non plus, elle ne s’est sentie aussi perdue. Les filières se sont diversifiées, les métiers se sont multipliés, mais les outils d’orientation sont restés figés dans une logique binaire, descendante, et souvent déconnectée des réalités de terrain. Dès le lycée, des choix sont imposés avec très peu d’accompagnement réel. On demande à des jeunes de 15 à 18 ans de choisir un futur qu’ils ne connaissent pas, dans un monde qui change plus vite qu’on ne peut le modéliser.

Le résultat ? Des étudiants qui avancent en aveugle, souvent guidés par des critères sociaux (la “bonne école”, le métier valorisé), par les notes obtenues dans un système normé, ou simplement par l’urgence de “faire quelque chose”. Mais pas nécessairement par envie. Pas par conviction. Et certainement pas avec clarté.

Un système qui produit du flou

Ce qui ressort des témoignages, des études et des chiffres, c’est une même impression : celle de ne pas comprendre où l’on va, ni pourquoi on y va. Trop souvent, les étudiants découvrent a posteriori que le cursus choisi ne correspond ni à leur personnalité, ni à leurs objectifs, ni à la réalité professionnelle. Les reconversions en cours d’étude explosent, les décrochages se banalisent, et la perte de sens devient structurelle.

L’univers académique peine à s’adapter. Les conseillers d’orientation sont dépassés, les parcours restent rigides, et les outils numériques sont plus souvent de simples catalogues de formations que de véritables guides personnalisés. À aucun moment, on n’encourage vraiment les jeunes à se découvrir. À formuler leurs aspirations. À tester. À se tromper. À apprendre autrement.

Une génération en quête de sens, pas de cases

Les jeunes d’aujourd’hui ne veulent pas simplement “réussir” : ils veulent comprendre pourquoi. Ils veulent se sentir utiles, en phase avec leurs valeurs, dans un parcours qui fait sens. Le diplôme seul ne suffit plus. La réussite ne se mesure plus à un intitulé de poste ou à un salaire, mais à la cohérence entre ce que l’on est, ce que l’on veut devenir, et les moyens que l’on se donne pour y parvenir.

Le problème ? Aucun outil actuel ne permet d’aligner ces dimensions. Les plateformes d’orientation sont souvent impersonnelles, génériques, et focalisées sur des débouchés plus que sur les individus. Elles ne parlent pas aux étudiants tels qu’ils sont, mais aux cases qu’ils doivent remplir.

Vers un nouveau modèle d’accompagnement

C’est dans ce vide structurel qu’émerge l’ambition d’UniVerse. Mais il ne s’agit pas simplement d’ajouter une nouvelle plateforme : il s’agit de repenser entièrement la manière dont on aide les jeunes à se positionner dans un monde complexe, changeant, mouvant. UniVerse ne propose pas une orientation figée. Il propose un écosystème évolutif, basé sur la découverte de soi, la projection dynamique dans l’avenir, et l’ajustement constant des trajectoires.

Ici, chaque étudiant peut :

• Explorer différentes voies sans pression ni jugement ;

• Se projeter dans des futurs possibles grâce à des mentors, des hubs de discussion et des parcours intelligents ;

• Se repositionner quand il le souhaite, en fonction de ses découvertes et de ses évolutions personnelles ;

• Construire un profil vivant, basé sur des projets concrets, des compétences réelles et une progression visible.

Ce n’est plus l’école qui dicte une voie. Ce n’est plus une brochure qui trace un avenir. C’est l’étudiant lui-même, au cœur d’un environnement pensé pour révéler, structurer, connecter.

L’ambition d’UniVerse : redonner le pouvoir d’agir

UniVerse n’est pas une réponse marketing à une tendance. C’est une réponse structurelle à un problème systémique. Notre génération a besoin d’un espace pour se chercher, se tester, se construire. Un espace qui dépasse la simple logique scolaire, qui valorise l’initiative, qui accompagne les doutes, qui rend visible l’invisible : le cheminement personnel, les essais-erreurs, les passions, les compétences en devenir.

L’orientation ne peut plus être un choix par défaut. Elle doit devenir un parcours d’exploration, d’affirmation et de cohérence.